04 Avril 2025 - Préambule

 Les films d'horreur.

J'ai toujours adoré ça.

J'adore les Série B (ou nanars). J'adore la passion qui y est insufflée même si on sent qu'il manque l'essentiel : la thune.

J'adore les films paranormaux. Avec ou sans budget. Ceux sans me font rire. Ceux avec arrivent à me faire peur. Parfois.

J'adore le gore, quand c'est bien fait. Quand ça amène un propos (oui, ça existe).

J'adore tout. Ce genre de films, j'adore. Point. J'en regarde tout le temps.

Il y a bien sur des master class qui surpassent tout. Et pour moi, elle se distinguent en trois catégories :
- celles que j'ai adorées et que je ne me lasserai jamais de regarder
- celles complètement WTF (sans histoire et/ou sans budget et/ou avec une histoire nulle mais qui ont "ce quelque chose de plus")
- celles que j'ai adorées parce qu'elles m'ont déstabilisée. Que je reregarderai mais.. une autre fois. dans longtemps.


SINISTER de Scott Derrickson, sorti en 2012.


Ca a fait parti de ces films que j'ai immédiatement adoré. Tout y est bon, à mon sens. 
Les acteurs sont excellents et l'histoire, bien que très énigmatique au départ, fait que le spectateur s'accroche.
Mais surtout, et je dirais que c'est ce qui distingue ce film de beaucoup d'autres, sa BO.

Le son est très important. Qu'il soit présent. Ou pas.

Il y a une musique qu'on entend dans une des vidéos Super 8 passée dans le film, que je n'ai pas réussi à retrouver. Mais déjà, celle-là, elle m'a terrifiée.
Elle amène toute l'horreur du court-métrage et y ajoute quelque chose de plus.
On sait, par les images, oui, mais par la musique que quelque chose arrive. C'est un chant étrange, un peu guttural, qui ne présage rien de bon.

MAIS. Il y a la musique de "fin". Celle de la fuite. Celle de la peur. Celle de l'urgence.
On comprend toutes les angoisses du père et sa précipitation à quitter la maison.
On comprend tout ce qu'il y a d'instinctif dans ce réflexe de survie.
Il y a une urgence. Il y a une pression. Malsaine.

Et je ne spoilerai pas la fin, mais la musique fait sens jusqu'au bout.


C'est un son qui met particulièrement mal à l'aise dans le contexte du film et qui a fait que j'ai mis beaucoup de temps avant de revoir Sinister. 
Mais comme souvent, le souvenir s'effrite, s'efface, se dilue.. Et on se dit.. pourquoi pas ?

Donc Sinister, je l'ai vu. Revu. Rerevu. Encore. Et toujours.
Dès qu'il est disponible sur une plateforme, je le regarde.

Et même en connaissant l'histoire (et surtout l'issue) du film, c'est la musique, qui me fait encore frissonner. Toujours. C'est.. une expérience.

Bien sûr, j'ai tanné M. pour qu'elle le voie. Elle l'a vu. On la revu ensemble. Elle connaît le film.

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