18 Avril 2025
En arrivant à la maison, je n'ose pas entrer.
C'est chez moi, mais R., aujourd'hui mon ex-compagnon est dedans. Vais-je supporter ?
C'est chez moi, mais R., aujourd'hui mon ex-compagnon est dedans. Vais-je supporter ?
Il sort et me demande si ça va.
Je reste interloquée. C'est peut-être une formule de politesse, mais je ne la prends pas comme telle sur le moment. Je m'énerve. Non, ça ne va pas.
Je reste interloquée. C'est peut-être une formule de politesse, mais je ne la prends pas comme telle sur le moment. Je m'énerve. Non, ça ne va pas.
Une fois à l'intérieur, je vois qu'il n'a pas encore nourri les chats. Ni donné le médicament de Ko.
Pourtant, c'est lui qui a dormi ici cette nuit. C'était à lui de le faire.
Mais comme toujours, je lui rappelle et finis par le faire.
Pourtant, c'est lui qui a dormi ici cette nuit. C'était à lui de le faire.
Mais comme toujours, je lui rappelle et finis par le faire.
On discute à peine. Je pleure un peu. Les déménageurs arrivent.
Je supervise le tout. Informe tel déménageur de prendre tel carton, de ne pas prendre celui-là.
On se remet d'accord avec R. de ce qu'il prend comme meuble.
Je vois notre relation s'étiolait devant mes yeux. Meuble par meuble, carton par carton.
Ma vie est divisée par deux. Et moi, je dois rester ici. Je ne déménage plus.
On se remet d'accord avec R. de ce qu'il prend comme meuble.
Je vois notre relation s'étiolait devant mes yeux. Meuble par meuble, carton par carton.
Ma vie est divisée par deux. Et moi, je dois rester ici. Je ne déménage plus.
Avant de partir, je fais un point rapide avec R. Je me mets à pleurer.
Je lui demande de me prévenir quand il compte partir. Pour que je revienne vivre à la maison et m'occuper des chats. Je lui demande de rester un peu, qu'on puisse rediscuter de tout ça, que je comprenne, que j'assimile. "Je te tiens au courant".
Je lui demande de me prévenir quand il compte partir. Pour que je revienne vivre à la maison et m'occuper des chats. Je lui demande de rester un peu, qu'on puisse rediscuter de tout ça, que je comprenne, que j'assimile. "Je te tiens au courant".
Il partira dans la journée.
Quand je vais à ma voiture, il me prend dans ses bras. Je ne lutte pas.
C'est la dernière fois que j'aurais droit à son étreinte, que je sentirai son odeur, sentirais sa barbe me frotter les cheveux, que je sentirais son souffle.. Je m'en imprègne.
Mais il me tient un discours écœurant. La nausée monte. Me submerge. Je lui demande de se taire.
C'est la dernière fois que j'aurais droit à son étreinte, que je sentirai son odeur, sentirais sa barbe me frotter les cheveux, que je sentirais son souffle.. Je m'en imprègne.
Mais il me tient un discours écœurant. La nausée monte. Me submerge. Je lui demande de se taire.
Je lui dis que je ne peux pas entendre ce qu'il me dit. Que son discours est plein d'espoir, pour moi, que c'est cruel. Il me quitte, il doit assumer. Et donc assumer ma peine, ma douleur. Qu'il n'essaie pas de l'amoindrir en me mentant, même s'il ne sait pas encore qu'il me ment.
Et je pars.
Je passe la journée au téléphone avec divers amis. A pleurer. A pleurer encore. Et encore.
J'ai mal partout. Je suis par terre.
Quand je cesse de pleurer, je ne peux pas dire que je dors, je perds juste conscience. Quand je reviens à moi, à chaque fois, tout me revient, et c'est digne d'un uppercut.
Pourrais-je m'en relever ? Maintenant, que dois-je faire ?
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